Solaire thermique : ça chauffe même quand il fait froid.

Amis qui passez un moment dans nos chambres d’hôtes, sachez que l’eau chaude est offerte pas le soleil.

Ce matin, il faisait 5 degrés dehors. Mais le ciel dégagé a permis au soleil de copieusement chauffer l’eau chaude utilisée dans la maison.

À 14 h :

• la température au niveau des panneaux solaires était de 59° (les nuages étant apparus dans le ciel, les panneaux ont refroidi),
• la température au  niveau du bas du cumulus d’eau chaude était de 68° :

• la température dans la partie haute du cumulus était de 72° :

270 m³ d’eau à 70°, voilà de quoi prendre quelques bains et laver quelques vaisselles.

On vous rassure, l’eau du robinet est refroidie avant que vous y mettiez les mains.

Comment ça marche ?

La clé du mystère se situe sur le toit avec deux panneaux solaires thermiques qui chauffent un liquide caloporteur au moindre rayon de soleil :

Le liquide est ensuite pompé pour chauffer l’eau par le bas du cumulus (voir le schéma sur la photo en début d’article). La pompe ne se déclenche que si la température des panneaux est de 10° supérieure à celle du bas du cumulus.

Lorsque les panneaux ne sont pas suffisants pour chauffer l’eau dans le cumulus, une résistance vient chauffer sa partie haute pour être certain de toujours disposer d’eau chaude. La bonne surprise, c’est que depuis le début de l’hiver ça ne s’est produit que quelques fois, car il suffit de quelques heures de ciel dégagé dans la journée pour réchauffer l’eau pour plusieurs jours. Et si  le soleil manque trop longtemps, la résistance chauffe de l’eau qui est au moins tiède.

Cela fait du bien à la planète et au portefeuille.

L’investissement va pouvoir être amorti en quelques années… et durer beaucoup plus longtemps.

Si cela vous intéresse, sachez tout de même que notre situation est particulièrement favorisée par :

• le ciel particulièrement ensoleillé de catalogne, même en hiver (la tramontane fait régulièrement le ménage dans le ciel),
• un positionnement idéal des panneaux : plein sud et une pente qui assure un ensoleillement maximal en hiver (en été, c’est plutôt trop chaud),
• une installation mise en place par le précédent propriétaire qui nous a permis d’économiser certains travaux (même si le cumulus et les panneaux ont dû être remplacés).